Pourquoi mesurer l’apport en acide lactique dans l’organisme ?
En général, les spécialistes prévoient l’analyse en apport d’acide lactique pour vérifier la présence d’un déséquilibre quelconque. Le doute s’installe souvent en raison d’une éventuelle acidose lactique ou d’une oxydation au niveau des cellules des muscles.
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La méthode de prélèvement sanguin
Pour évaluer l’apport en acide lactique dans l’organisme, le prélèvement sanguin reste la méthode la plus adaptée. Il faut pour cela faire une prise de sang sur le pli du coude. Le test permet de mesurer le niveau d’oxygénation et d’équilibrer l’acido-basique dans le sang. En général, l’examen en vue d’un apport en acide lactique se réalise dans un milieu hospitalier. Ce sont les personnes qui présentent des signes d’hypoxie qui sont soumises à ce genre de test. Grâce au prélèvement des tissus lombaires, il est possible de connaître la teneur en acide lactique du liquide céphalorachidien. Pour cela, le patient doit jeûner et éviter les exercices physiques avant le test. Cette méthode convient pour confirmer le cas d’une méningite. Elle révèle en effet la nature virale et bactérienne de cette affection.
Dans le cadre d’une étude plus poussée et plus spécifique, le bilan s’intéresse sur le niveau d’oxygénation des cellules du muscle. L’analyse se concentre surtout sur les gaz du sang. Il faut pour cette méthode effectuer la ponction sur l’artère.
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Le dosage idéal en acide lactique pour l’organisme
Normalement, le sang veineux contient entre 50 à 180 mg/l d’acide lactique et le sang artériel entre 30 à 100 mg/l. Dans le sang artériel, toutefois, ces valeurs ne sont pas immuables, puisqu’elles varient en fonction de l’âge et du type de ponction. Pour une méthode à base de ponction veineuse, le taux pour un adolescent âgé moins 15 ans serait de 2,85 mmol/l et il serait de 2 mmol/l pour un adulte.
Quels sont les médicaments qui comportent de l’acide lactique ?
Malgré les idées préconçues sur sa nocivité, certaines catégories de médicaments contiennent toujours de l’acide lactique. Il y occupe la place de principe actif. Pour la plupart des cas, ces médicaments interviennent dans les traitements dermatologiques.
Le KERAFILM engage comme principe actif l’acide lactique et l’acide salicylique. Les deux composants affichent tous les deux un apport identique. Pour une dose de 100 g, on retrouve donc 16,7 g pour le premier actif et pareil pour le second. Ce médicament possède toutes les capacités pour traiter le cas d’un cor, d’un durillon, d’un œil-de-perdrix ou des verrues.
Pour son utilisation, ce médicament prévoit seulement un usage local. Il est interdit de l’appliquer dans le cas d’une allergie au salicylé ou des cors infectés.
Le PRISMASOL contient comme principe actif à 90 % d’acide lactique. Sa formule comporte également du chlorure de calcium, du chlorure de magnésium, du glucose monohydraté, de chlorure de sodium et du chlorure de potassium. Il s’agit d’une solution pour traiter l’hémofiltration et l’hémodialyse occasionnée par l’insuffisance rénale. Son effet pourrait apaiser les conséquences d’un empoisonnement provoqué par des substances dialysables ou filtrables. Son utilisation convient pour les personnes qui souffrent d’hyperkaliémie. Cette affection serait le résultat d’une concentration élevée de potassium dans le sang. Ce médicament ne doit pas être utilisé à contresens, c’est-à-dire dans le cas d’une hypokaliémie. Son intervention influence aussi l’insuffisance rénale, puisqu’elle augmente de manière anormale le catabolisme.
Le VERRUFILM adhère dans sa formule l’acide lactique et l’acide salicylique, comme principe actif. En excipient, on retrouve l’huile de ricin et le collodion. Comme son nom l’indique, ce médicament convient pour la dissolution de la kératine qui favorise l’apparition des verrues. Son traitement permet de soigner localement les verrues plantaires, les verrues vulgaires sur la main et les verrues mosaïques. Toutefois, l’utilisation de ce médicament relance l’hypersensibilité à la molécule active. L’avis d’un médecin compte beaucoup pour déterminer le niveau d’intolérance sur ce sujet.
Pourquoi prendre un dosage d’acide lactique ?
Comme le corps humain produit déjà son propre acide lactique, la prise d’un dosage pour ce principe actif n’est pas nécessaire. Toutefois, certains cas requièrent l’utilisation de ce produit. On parle ici d’un cas d’hypoxie. Ce trouble provoque des symptômes comme l’essoufflement, l’abondance de sueurs, l’état de pâleur, la faiblesse musculaire et les douleurs abdominales. La prescription s’impose également en présence d’un agent pathogène qui influence l’excès de production ou le défaut d’élimination de l’acide lactique dans le sang. Pour cette dernière, il existe le cas d’une pathologie cardiaque, d’une insuffisance rénale ou de diabète non contrôlé.
Le traitement avec ce principe actif associé à un traitement en pyruvate est une étape obligatoire pour rétablir l’équilibre de l’acido-basique et l’oxygénation des cellules musculaires.
La présence de l’acide lactique dans le sang est le meilleur moyen pour bien déterminer l’origine d’une méningite. Elle donne une information précise si la méningite était d’origine virale ou bactérienne.
Quelles sont les affections liées à l’acide lactique ?
La production de l’acide lactique est un processus naturel dans l’organisme. Elle survient afin que les muscles de l’organisme puissent fonctionner normalement, quelle que soit la circonstance. Pour un dosage normal, sa présence dans le corps ne doit donc pas affecter la santé. Toutefois, lorsqu’il s’accumule en quantité excessive, cet actif provoque certaines affections dont quelques-unes entraînent des conséquences graves.
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L’acide lactique et l’acidose lactique
L’acidose lactique provient de l’accumulation en grande quantité de l’acide lactique dans l’organisme ou de la diminution du métabolisme de ce principe actif. C’est ainsi la plus grave conséquence de la présence de cet actif dans l’organisme. Il s’agit d’un déséquilibre acido-basique dans l’organisme qui est très souvent observé au cours d’un diabète non équilibré. Il existe 2 principaux types d’acidose lactique. On compte pour cela l’acidose lactique de type A et l’acidose lactique de type B. Peu connu et de forme inhabituelle, l’acidose D-lactique ou encéphalopathie D-lactate fait aussi partie de cette catégorie de nécrose.
L’acidose lactique de type A est une nécrose d’un organe. C’est la forme la plus grave en ce qui concerne cette affection, parce que pour cette catégorie, l’acide lactique est produit dans des circonstances plus dramatiques. La surproduction se passe au niveau des tissus ischémiques. Ses effets sont plus inquiétants puisqu’ils s’associent toujours à des affections plus sévères. Ils surviennent pour cela durant l’hypoperfusion tissulaire globale en choc hypovolémique cardiaque ou septique. Cela entraîne par la suite la diminution du processus fonctionnel du lactate par le foie hypoperfusé. Cette forme de l’acidose pourrait être le résultat d’une maladie pulmonaire ou d’une hémoglobinopathie.
À l’inverse du type A, l’acidose lactique de type B révèle des conséquences moins graves. Sa libération se déroule pendant la perfusion tissulaire normale. Son effet occasionne certaines catégories d’affections comme les difficultés respiratoires, les douleurs diffuses, les crampes musculaires, les nausées et les vomissements. Elle pourrait aussi être l’origine d’une perte soudaine de poids.
Par rapport à ces deux autres types, l’acidose D-lactique est très discrète. Elle provient donc de l’acide D-lactique, c’est pourquoi elle présente des effets peu habituels.
Quelle que soit la forme de l’acidose lactique, ce trouble s’accompagne souvent de déficit neurologique. Elle apporte une confusion, une ataxie ou des troubles de l’élocution. Leur traitement consiste à soigner tout d’abord l’origine de leur apparition.
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L’acide lactique et les autres affections
Le chiffre en dessous de l’apport normal en acide lactique indique donc une insuffisance en oxygénation. En revanche, la valeur au-dessus se révèle être un signe de troubles dans l’organisme. Elle se traduit comme une insuffisance respiratoire, rénale ou ventriculaire. Cela pourrait être aussi un indicateur pour un diabète ou une leucémie.
Au-dessus du normal, l’apport en acide lactique prévoit une mauvaise qualité d’oxygénation tissulaire. L’accumulation de ce principe actif pourrait être le symptôme de certaines maladies. Elle est susceptible d’être le signe d’une insuffisance cardiaque ou en vitamine B. Dans d’autres cas, elle pourrait provenir d’une hépatite, des difficultés respiratoires ou des problèmes rénaux. Il existe également d’autres raisons comme la maladie du foie, l’arrêt cardiaque, l’hypoxie ou l’intoxication alcoolique.
Quelles sont les précautions à prendre en compte ?
Dans la bouche, l’effet de l’acide lactique entraîne l’apparition des caries. Il est pour cela déconseillé d’avaler cet actif à l’état pur.
Comme toutes substances chimiques, l’acide lactique ne doit pas être gardé à la portée des enfants. La consommation de ce produit à l’état pur provoquerait des conséquences néfastes sur l’organisme. Cela augmenterait l’accumulation de cet actif dans les cellules. Il est donc déconseillé de l’avaler ou de le mettre sur les yeux.
À petite dose, l’acide lactique apporte des effets bénéfiques pour l’organisme, mais à grande quantité, il désaltère certaines fonctions du corps. La forte accumulation de cet actif provoque effectivement des crampes et des douleurs musculaires.
Certains types de traitement mettent en action des médicaments qui peuvent favoriser l’acidose métabolique. En raison de cela, il est toujours conseillé d’informer son médecin traitant sur ses antécédents médicaux. Il est aussi nécessaire de lui montrer les dernières ordonnances.
Pour toutes manipulations de produits chimiques, les gants en néoprène et les lunettes de protection sont toujours les meilleurs alliés. Équipez-vous de ses outils pour protéger vos mains et vos yeux.
Comment réagir après le bilan en acide lactique ?
Selon la méthode utilisée pour le bilan en acide lactique, les résultats peuvent révéler une surproduction ou une insuffisance. Pour l’une ou l’autre, le test indique le signe clinique d’une pathologie. C’est pourquoi il faut adopter les bons gestes afin de mieux traiter le déséquilibre acido-basique dans le sang.
Dans le cas d’une accumulation, les muscles produisent en grande qualité d’acide lactique lorsqu’ils sont soumis à une activité extrême comme le sport. Pour atténuer ce cycle de production, il convient de réduire petit à petit l’effort physique. Cela favorise une meilleure circulation sanguine et une oxygénation parfaite des cellules. La chose à faire pour cela consiste à pratiquer des activités plus douces telles que les étirements, le cyclisme ou la promenade à pied. Il faut autant que possible prendre une douche froide ou éviter les vêtements trop serrés. Il est également conseillé de maintenir une bonne hydratation.
Pour une méthode plus clinique, le traitement pour éliminer l’acide lactique dans l’organisme concerne l’utilisation d’une ventilation artificielle. Il peut aussi engager une perfusion de bicarbonate.
En remède naturel, l’idéal serait de consommer des aliments comprenant du magnésium et du potassium. Il faut ainsi manger des amandes, bananes, noix ou avocats. En raison d’une mauvaise absorption minérale, il arrive que les effets du processus lactique persistent encore. Dans ce cas, il est recommandé de réduire les aliments acides et de privilégier les aliments basiques comme le miel.
À la différence de la surproduction, l’insuffisance n’apporte pas de risque particulier à l’organisme. L’analyse est seulement effectuée pour confirmer un certain doute sur la présence d’une affection.