Le SAS ou syndrome d’apnée du sommeil est caractérisé par un arrêt complet de la respiration. Cet arrêt peut se produire pendant 10 secondes ou plus, plusieurs fois par heure. Son mécanisme se traduit par un relâchement des muscles du pharynx et un blocage de la trachée. Des micro-réveils sont nécessaires pour la reprise de la respiration, ce qui perturbe le sommeil.

 


 

apnée du sommeil

 

Qu’est-ce qu’une apnée du sommeil ?

Se produisant durant le sommeil, l’apnée du sommeil se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration. Généralement, il survient chez les personnes en surpoids, âgées ou qui ronflent de façon importante. Ces pauses respiratoires durent plus de 10 secondes voire plus de 30 secondes. Elles ont une fréquence variable et se produisent plusieurs fois par nuit. L’apnée du sommeil est problématique lorsqu’il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas les plus graves, ces arrêts surviennent plus de 30 fois par heure.

 

Notez toutefois que si la majorité des personnes qui souffrent d’apnée du sommeil ronflent bruyamment, il ne faut pas confondre ronflement et apnée. Ainsi, il ne faut pas considérer le ronflement comme un problème de santé en soi. D’ailleurs, celui-ci ne s’accompagne de pauses respiratoires que rarement. Les chercheurs avancent que 30 à 45% des adultes sont des ronfleurs réguliers.

 

Comparable à celle d’autres maladies chroniques comme l’asthme, la fréquence de l’apnée du sommeil est très élevée. Pouvant toucher les adultes et les enfants, sa fréquence augmente fortement avec l’âge. Il faut savoir que l’apnée du sommeil est deux à quatre fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. Notamment avant l’âge de 60 ans, mais après cet âge, la fréquence demeure la même chez les deux sexes.

 

La prévalence de l’apnée du sommeil est estimée suivant le degré de gravité pris en compte. Notamment, le nombre d’apnées par heure mesuré par l’index d’apnée-hypopnée ou AHI. Certaines études menées en Amérique du Nord avaient évalué la fréquence de l’apnée obstructive du sommeil. Ces études avaient estimé plus de 5 apnées par heure à 24% chez les hommes et à 9% chez les femmes. En outre, environ 9% des sujets masculins et 4% des sujets féminins présentaient une forme modérée à grave de syndrome d’apnée obstructive du sommeil.

 

Quels sont les types d’apnée du sommeil ?  sommeil

Trois types d’apnée du sommeil sont à distinguer suivant le mécanisme en cause. Notamment, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil ou SAOS, le syndrome d’apnée centrale du sommeil ou apnée centrale du sommeil ainsi que le syndrome d’apnée du sommeil mixte ou apnée mixte.

  • Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil ou SAOS

Il s’agit de la forme la plus courante d’apnée du sommeil qui concerne 9 personnes sur 10. Celle-ci est liée à un rétrécissement du pharynx provoqué par un relâchement des muscles. Ainsi, la circulation normale de l’air est troublée. Cette forme peut présenter une obstruction partielle et totale. Dans le cas d’une obstruction partielle, l’air peut encore passer, mais avec difficulté, ce qui donne lieu à des ronflements importants. On parle alors d’hypopnée.

 

Dans l’éventualité d’une obstruction totale, l’air ne peut plus passer et provoque une apnée. Le cœur du sujet tourne alors en plein régime pour fournir de l’oxygène au cerveau. En effet, pendant une apnée, le cerveau est privé d’oxygène. En réaction, il va alors induire une contraction réflexe des muscles du pharynx. L’objectif étant de libérer les voies respiratoires et permettre à la personne de respirer. Cette action a pour conséquence de provoquer des micro-réveils. Notez qu'ils sont rarement ressentis. toutefois leurs conséquences sont réelles.

  • Le syndrome d’apnée centrale du sommeil

Il s’agit d’une forme beaucoup plus rare de l’apnée du sommeil. Dans ce cas, le mécanisme mis en cause est le dysfonctionnement de la commande respiratoire au niveau cérébral. Le cerveau va alors omettre d’émettre le signal qui indique aux muscles impliqués dans la respiration de se contracter. De ce fait, la respiration va alors être empêchée.

 

La cause centrale d’une apnée du sommeil est neurologique et non mécanique. L’origine de cette pause respiratoire peut être un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance cardiaque. Il faut savoir que le syndrome d’apnée centrale du sommeil pure est relativement rare. Elle est plus volontier associée à un syndrome d’apnée obstructive du sommeil.

  • Le syndrome d’apnée du sommeil mixte

Il s’agit d’une apnée qui associe les deux formes d’apnée, notamment le syndrome d’apnée obstructive du sommeil et l’apnée centrale du sommeil. En général, l’arrêt respiratoire est induit par une apnée centrale à laquelle se succède un mécanisme obstructif.

 

Quelles sont les causes de l’apnée du sommeil ?

Ces arrêts respiratoires perturbent le sommeil et se traduisent par une fatigue au réveil. Ils se traduisent également par des maux de tête ou une somnolence pendant la journée. Dans la majorité des cas, l’apnée du sommeil est provoquée par un relâchement de la langue et des muscles de la gorge. Ces derniers ne sont pas assez toniques et bloquent le passage de l’air lors de la respiration.

 

Le sujet tente alors de respirer, mais l’air a du mal à circuler à cause de l’obstruction des voies respiratoires. C’est pour cette raison que les professionnels de santé parlent d’apnée obstructive ou encore de syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Il faut savoir que ce relâchement excessif touche surtout les personnes âgées qui ont des muscles moins toniques. Les personnes obèses sont aussi susceptibles d’avoir des pauses respiratoires. En effet, ce genre d’individu a des excès de graisse au cou, diminuant ainsi le calibre des voies respiratoires.

 

Plus rarement, les apnées du sommeil peuvent également être causées par un mauvais fonctionnement du cerveau. Ainsi, ce dernier cesse d’envoyer l’ordre de respirer aux muscles respiratoires. Contrairement aux apnées obstructives, ici, la personne ne fait pas d’effort respiratoire. Il s’agit d’apnée du sommeil centrale.

 

Ce type d’apnée est surtout constaté chez les personnes atteintes d’une affection grave. Notamment une maladie cardiaque par une insuffisance cardiaque ou encore une maladie neurologique telle que la méningite, la maladie de Parkinson, etc.

 

L’apnée du sommeil central peut aussi survenir après un accident vasculaire cérébral ou encore dans le cas d’obésité très importante. Les facteurs de risque peuvent être également l’usage de somnifère, de narcotique ou d’alcool. Il faut savoir que de nombreuses personnes présentent une apnée du sommeil mixte. Ainsi, elles alternent une apnée obstructive et une apnée centrale.

 

Quelles sont les complications d’une apnée du sommeil ?

À court terme, l’apnée du sommeil entraîne de la fatigue, des maux de tête, de l’irritabilité, etc. Celle-ci peut également incommoder le conjoint, étant donné que l’apnée du sommeil s’accompagne souvent de ronflements sonores. Si l’apnée du sommeil n’est pas traitée, à long terme, elle va avoir de nombreuses conséquences sur la santé. Notamment :

  • Maladies cardiovasculaires

Il faut savoir que l’apnée du sommeil peut augmenter de façon considérable le risque de contracter des maladies cardiovasculaires. Cependant, les mécanismes qui entraînent ces maladies ne sont pas encore entièrement décodés. Toutefois, chaque pause respiratoire conduit à un déficit d’oxygénation du cerveau, une hypoxie. Chaque micro-réveil brutal cause une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque.

 

À long terme, les apnées du sommeil sont susceptibles d’être associées à un risque élevé de problème cardiovasculaire. Notamment l’hypertension, l’accident vasculaire cérébral et l’infarctus du myocarde ou la crise cardiaque. Elles peuvent également causer des troubles du rythme cardiaque ou arythmie cardiaque et de l’insuffisance cardiaque. Dans l’éventualité d’apnée importante, il y a un risque accru de mourir subitement pendant son sommeil.

  • Dépression

L’apnée du sommeil est associée à un manque de sommeil et de la fatigue. Elle est également associée à un besoin de faire des siestes et de la somnolence. Celle-ci diminue la qualité de vie des sujets atteints. Ces personnes souffrent alors souvent de dépression et d’isolement. Une étude récente a démontré un lien entre l’apnée du sommeil et les troubles cognitifs chez les femmes âgées.

 

somnoler

  • Accidents

Le manque de sommeil provoqué par les apnées du sommeil augmente le risque d’accident. Notamment, un risque accru d’accident de travail et de la route. Notez que les personnes souffrant de cette maladie respiratoire ont 2 à 7 fois plus de risque d’être victimes d’un accident de la circulation.

  • Complication chirurgicale

L’apnée du sommeil risque de provoquer des complications en cas de chirurgie, notamment si elle n’est pas encore diagnostiquée. En effet, elle est un facteur de risque en cas d’anesthésie générale. Il faut savoir que les anesthésiques accentuent le relâchement des muscles de la gorge et de ce fait, aggravent les apnées.

 

Notez que les médicaments antidouleurs prescrits après les interventions chirurgicales augmentent également le risque d’apnée grave. Il est donc primordial d’informer votre chirurgien si vous êtes atteints de ces pauses respiratoires.

 

Comment savoir si l’on fait de l’apnée du sommeil ?

Les professionnels de santé avancent que la majorité des personnes souffrant d’apnée du sommeil ne le savent pas. Dans la majorité des cas, c’est le conjoint qui remarque la présence de pauses respiratoires et de ronflements. Ainsi, il est conseillé de consulter un médecin dans le cas où vos ronflements sont sonores et perturbent le sommeil de votre conjoint.

 

Il en est de même si vous vous réveillez souvent la nuit avec une impression d’avoir du mal à respirer. De même, si vous vous réveillez pour aller aux toilettes plusieurs fois. Une consultation est aussi nécessaire si votre conjoint remarque des arrêts respiratoires pendant votre sommeil.

 

Vous devez également consulter un professionnel de santé si vous vous sentez fatigués dès le matin. C’est également le cas, si vous vous endormez fréquemment pendant la journée. Il faut savoir qu’un test peut être effectué pour mesurer le degré de somnolence pendant la journée. Il s’agit du test de somnolence d’Epworth.

 

Votre médecin va alors vous diriger vers un centre spécialisé dans l’étude du sommeil. Un examen sera réalisé, notamment la polysomnographie. Il s’agit d’un examen permettant d’étudier les différentes phases du sommeil. C’est également un moyen de mesurer plusieurs paramètres pour détecter les apnées du sommeil et évaluer leur gravité.

 

Dans la pratique, cet examen se compose d'une nuit à l’hôpital ou dans un centre spécialisé. Des électrodes sont alors placées à différents endroits sur le corps du sujet. Le but étant d’observer des paramètres comme l’activité du cerveau ou des muscles. Il en est de même du taux d’oxygène dans le sang afin de s’assurer que la respiration soit efficace. Il mesure également les différentes phases du sommeil. Cet examen permet de savoir si la personne entre en phase de sommeil profond ou si les apnées l’en empêchent.

 

Quels sont les symptômes de l’apnée du sommeil ?

Il faut savoir que généralement, les sujets qui souffrent d’apnée du sommeil ne s’aperçoivent pas qu’ils font des pauses respiratoires pendant la nuit. Toutefois, les apnées du sommeil provoquent des micro-réveils altérant la qualité du sommeil. Les symptômes les plus fréquents sont ceux qui résultent d’un sommeil fragmenté et de mauvaise qualité.

 

fatigue

 

Les autres symptômes sont une fatigue importante pendant la journée et dès le réveil. Elle provoque également une somnolence et des endormissements fréquents et incontrôlés. Notamment devant la télévision, au travail, au volant, etc. L’apnée du sommeil provoque aussi des ronflements importants.

 

Les pauses respiratoires provoquent aussi des maux de tête au réveil, une irritabilité ainsi qu’un sentiment dépressif. Il en est de même des troubles de la mémoire, de baisse de résultats scolaires chez les enfants concernés. De même qu’une sensation d’étouffement ou de suffoquer la nuit.

 

Notez que ces symptômes nocturnes sont accompagnés de signes diurnes évocateurs. Notamment, une sensation de fatigue au réveil, la bouche sèche et le sujet souffrent souvent de maux de tête. En outre, au cours de la journée, la personne manque d’énergie. De plus, elle se sent somnolente et irritable et a du mal à se concentrer. Certains sujets évoquent même une baisse de leurs libidos.

 

Quelles sont les personnes à risques de l’apnée du sommeil ?

Plusieurs facteurs sont susceptibles d’augmenter les risques de contracter l’apnée du sommeil. Notamment, l’obésité qui est le principal facteur de risque des pauses respiratoires pendant le sommeil. En effet, l’excès de graisse au cou peut entraîner un rétrécissement des voies respiratoires. Notez que l’obésité augmente le risque d’apnée du sommeil d’environ 7 fois.

 

L’âge est également un facteur de risque d’apnée du sommeil. En effet, la fréquence double ou triple après l’âge de 65 ans. En outre, le sexe est aussi un facteur puisque les hommes sont 2 à 3 fois plus atteints que les femmes.

 

L’apnée du sommeil peut également être causée par l’origine ethnique du sujet. Pour cause, les Afro-américains et les Asiatiques ont un risque plus élevé de contracter des arrêts respiratoires. Notez que certaines anomalies des voies respiratoires ou des mâchoires sont aussi des facteurs de risque.

En effet, certaines personnes ont des voies respiratoires qui sont trop étroites ou des amygdales trop grosses. Celles-ci peuvent gêner le passage de l’air. Il faut savoir que c’est souvent le cas chez les enfants souffrant de syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Une anomalie des mâchoires rend également le passage de l’air plus difficile. Notez que ces anomalies sont parfois accompagnées de ronflement.

 

Des facteurs génétiques peuvent également augmenter le risque de contracter l’apnée du sommeil. Notamment dans certaines familles, le syndrome d’apnée obstructive du sommeil est très fréquent. Ceci en raison d’une susceptibilité génétique qui multiplie le risque par 2 à 4 chez les parents proches.

La circonférence du cou peut aussi augmenter ce risque. En effet, plus le cou est large, plus le risque d’apnée est élevé. Notamment plus de 43 cm de circonférence chez l’homme et plus de 40 cm chez la femme.

 

Quels sont les facteurs de risque de l’apnée du sommeil ?

Les facteurs de risque entraînant une apnée du sommeil sont nombreux. Notamment une obstruction nasale constatée chez les personnes qui ont souvent le nez bouché. Ce dernier peut être causé par une allergie. La consommation d’alcool s’avère aussi être un facteur entraînant un relâchement des muscles de la gorge. De ce fait, ceci augmente la fréquence et la durée des apnées du sommeil.

 

Certains médicaments sont aussi des facteurs de risque pouvant aggraver l’apnée du sommeil. Notamment les somnifères, les relaxants musculaires ainsi que les anxiolytiques. Le tabagisme est également un des facteurs augmentant le risque de syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Ceci, probablement parce que fumer entraîne une inflammation des voies respiratoires. De ce fait, les fumeurs sont 2,5 fois plus susceptibles de souffrir d’une apnée du sommeil.

 

nez bouché

 

Le diabète de type 2 est aussi un facteur pouvant induire un risque élevé d’apnée du sommeil. Toutefois, les raisons sont encore mal comprises, mais ont souvent un lien avec l’obésité. Ainsi, chez les diabétiques, la prévalence du syndrome d’arrêt respiratoire peut atteindre 23 %.

 

La ménopause et la grossesse constituent également un facteur de risque d’apnée obstructive du sommeil. Il faut savoir que les enfants peuvent aussi souffrir d’apnée du sommeil. Notamment, si leurs voies respiratoires sont réduites par certaines particularités anatomiques. Par exemple, une grosse langue, un menton en retrait ou un palais mou. Il en est de même pour des amygdales ou des végétations volumineuses.

 

Comment prévenir l’apnée du sommeil ?

Notez que l’obésité est un des principaux facteurs de risque de l’apnée du sommeil. Ainsi, dans le cadre d’une mesure de prévention efficace, il est important de conserver un poids de santé. Pour ce faire, il est conseillé d’adopter une alimentation équilibrée et pratiquer une activité physique régulière.

 

Lutter contre le diabète permet également de limiter les risques. De plus, les personnes souffrant d’hypertension doivent prendre de façon régulière leurs médicaments. Le but étant de réduire le risque global de maladie cardiovasculaire.

 

Des mesures sont nécessaires afin de prévenir la gravité de l’apnée du sommeil. En effet, si vous souffrez de cette maladie respiratoire, il est important d’améliorer votre sommeil. De plus, il est recommandé d’adopter des mesures d’hygiène de vie simple afin de réduire les symptômes.

 

En cas d’apnée légère, quelques mesures peuvent parfois aider à la faire disparaître. Notamment la perte de poids, si le sujet est en surpoids. En effet, perdre quelques kilos peut améliorer la qualité du sommeil. De ce fait, il est conseillé d’avoir une perte de 10 % du poids afin de réduire de 26 % la gravité des apnées.

Il est également recommandé de dormir sur le côté. En effet, pour des raisons anatomiques, le rétrécissement des voies respiratoires est maximal si le sujet dort sur le dos. De ce fait, dormir sur le côté permet de réduire les apnées du sommeil. Il faut savoir qu’il existe des pyjamas spéciaux sur le marché. Ils sont spécialement conçus pour empêcher la personne atteinte, de dormir sur le dos pendant la nuit.

 

Il est aussi conseillé de surélever de quelques centimètres la tête du lit. En effet, cela facilitera l’ouverture des voies respiratoires. Ainsi, il peut être efficace dans l’éventualité d’apnées légères. Le but étant d’avoir le cou et le torse légèrement inclinés. Pour ce faire, mettez des cales sous les lattes du lit.

Il est également recommandé d’éviter les somnifères et les alcools. En effet, les somnifères augmentent le relâchement des muscles de la gorge et de la langue. Arrêter de fumer peut aussi réduire les apnées légères. Notez que le tabac aggrave les apnées en créant une inflammation des voies respiratoires. Celui-ci provoque également un relâchement des muscles qui maintiennent ces voies ouvertes. De plus, le tabac augmente le risque de problèmes cardiovasculaires.

 

Soigner les allergies peut aussi être efficace contre l’apnée du sommeil. En effet, la congestion nasale est un facteur gênant la respiration et aggravant les ronflements et l’apnée du sommeil. Les personnes souffrant d’allergies récurrentes doivent alors adopter un traitement adapté.

 

Afin d’éviter les complications, il est recommandé de bien suivre ces recommandations. En effet, à l’heure actuelle, les médicaments pouvant soigner l’apnée du sommeil sont encore inexistants. Toutefois, des traitements mécaniques sont très efficaces. Notamment, le traitement par ventilation à pression positive continue ou encore l’utilisation d’appareil buccale.