Durant les règles, des crampes, des nausées, des vomissements ou des maux de tête peuvent apparaître chez certaines femmes. Suivant leur intensité, ces douleurs peuvent être très handicapantes, empêchant toute activité. Dans le cas des dysménorrhées primaires survenant généralement depuis l’adolescence, il existe des traitements aux antalgiques.
Règles douloureuses ou dysménorrhée
Les dysménorrhées sont des douleurs survenant lors des règles et peuvent apparaitre dès l’adolescence ou vers la trentaine. Selon des études, 50 à 80 % des femmes fécondes sont atteintes de douleurs menstruelles, plus ou moins intenses. Parfois, la dysménorrhée peut entrainer des crampes dans le bas du dos, des nausées, des vomissements, une diarrhée, des céphalées et des vertiges.
Chez les adolescentes, elle est souvent causée par un excès de prostaglandine engendrant des contractions utérines.
D’autre part, chez les adultes, elle est surtout causée par des maladies pelviennes telles que l’endométriose, le fibrome, des polypes ou différentes infections. Dans certains cas, il est fortement conseillé de consulter un gynécologue, afin d’effectuer des examens et de dépister l’origine des douleurs pelviennes.
Comment réagir en cas de dysménorrhées ?
Avant et durant les règles, vous devez vous reposer et respecter les heures de sommeil. Prenez le temps de vous reposer en plaçant une bouillotte sur le ventre, ou de vous relaxer en prenant un bain chaud régulièrement.
Hormis le repos, la pratique d’un sport doux peut également vous aider à atténuer les douleurs pelviennes. Sachez qu’à la fin ou avant les règles, les activités sexuelles peuvent diminuer ou éliminer totalement les dysménorrhées.
Alimentation et règles douloureuses
Les dysménorrhées peuvent être prévenues grâce à une alimentation équilibrée. Tout d’abord, il est indispensable de réduire la consommation de sucre raffiné. Cela permet d’éviter la surproduction d’insuline, tout comme la margarine et la graisse végétale pouvant favoriser la production de prostaglandine pro-inflammatoire.
Mis à part le sucre et la graisse végétale, les viandes rouges sont également à proscrire, puisque ces aliments contiennent de l’acide arachidonique en abondance. L’idéal est de privilégier les plats à base de poissons gras comme le maquereau, le saumon ou le hareng.
Afin de dépister une éventuelle carence en vitamine C, B6 ou en magnésium, il est recommandé de recourir aux prestations d’un nutritionniste. En effet, ces micronutriments sont nécessaires au métabolisme des prostaglandines.
Pour finir, la caféine est à bannir de son alimentation, surtout quand les douleurs pelviennes apparaissent. Contrairement à ce que l’on peut penser, le café n’évacue aucunement le stress et la fatigue.
Soulager une dysménorrhée primaire avec de l’antalgique
Pour les douleurs menstruelles peu intenses, la prise de médicament antalgique peut être une excellente solution pour soulager les symptômes. Le Doliprane 500mg gélules est un antalgique puissant pouvant éliminer rapidement les dysménorrhées primaires.
Contenant du paracétamol, le Doliprane 500 mg gélules est indiqué pour le traitement des douleurs dentaires, les courbatures, les règles douloureuses, les céphalées et les états grippaux. Il est réservé aux adultes et aux enfants de plus de 27 kg. Il est à noter qu’en cas de dysménorrhée primaire, l’aspirine est fortement déconseillée, car elle peut entrainer des complications.