De nombreuses jeunes filles sont sujettes à des règles douloureuses. Des astuces pratiques ainsi que la prise de médicaments anti-inflammatoire permettent d’atténuer la douleur. Il est nécessaire de procéder à une prévention ou un traitement, car la douleur peut avoir un impact sur les activités quotidiennes.
Avez-vous des règles douloureuses ?
Certaines filles et certaines femmes ont des règles douloureuses. Elles se manifestent par des ventres qui tirent, des maux au bas ventre et d'autres désagréments, durant 2 à 3 jours. Ces symptômes constituent la dysménorrhée ou algoménorrhée.
En général, la dysménorrhée se traduit par des crampes douloureuses au début des menstruations pouvant affecter les reins et les cuisses. Dans des cas sévères, elles sont accompagnées de maux de tête, de nausées et de vomissements. Les douleurs sont causées par les hormones qui contractent l'utérus.
Les cas constatés selon l’âge
Dans la plupart des cas, l'algoménorrhée se manifeste par des douleurs intenses et répétitives. Cela peut entraîner de la détresse psychologique, voire de la dépression. Il est nécessaire de traiter ce trouble gynécologique pour qu'il ne s'amplifie pas.
Les règles peuvent être douloureuses à la fin de l'adolescence et durant les années avant la ménopause. Ce sont les périodes pendant lesquelles le déséquilibre hormonal est important. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas s’alarmer, afin d’éviter un trouble gynécologique.
Chez les adolescentes, les douleurs s'amoindrissent au fil des années et peuvent disparaître après une première grossesse. Dans le cas où elles persistent, et cela, même après les menstruations, elles peuvent devenir un signe d'endométriose. Il est alors indispensable de consulter un gynécologue.
Comment soulager et prévenir la dysménorrhée ?
Avant et durant les menstruations, il est important de prendre du repos et de dormir suffisamment. Afin de décontracter le bas-ventre, il est conseillé de se reposer au lit en mettant une bouillotte sur l'abdomen ou encore de prendre un bain chaud.
Il ne faut pas hésiter à pratiquer des activités physiques, mais pas intenses, afin d’alléger les troubles. Le café, l'alcool et le tabac sont déconseillés, de même que les viandes rouges.
Il est également nécessaire de diminuer la consommation de sucre, car l’excès de sucreries fait augmenter le taux d'insuline. Cela favorise la synthèse des prostaglandines pro-inflammatoires causant les désagréments. Il est conseillé de consommer des poissons gras, comme le saumon et des aliments riches en oméga-3.
Les méthodes médicamenteuses
Les filles et les femmes concernées peuvent suivre un traitement à titre préventif, afin d’inhiber la production des prostaglandines et d’empêcher les différents symptômes. Elles peuvent prendre des médicaments qui sont vendus sans prescription médicale.
Le pharmacien prescrit en général un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), tel que l'Ibuprofène 200 mg en boite de 30 comprimés pelliculés. Il réduit la quantité des prostaglandines.
Il permet de soulager les règles douloureuses ainsi que les maux de tête et de dents, les courbatures, etc. Il est également efficace en cas de fièvre faisant baisser la température. Ces substances anti-inflammatoires agissent à forte dose.