La niacine appartient au groupe des vitamines B connues pour la conversion de nourriture en énergie. Appelée également vitamine B3, elle est en partie synthétisée par l’organisme grâce au tryptophane, un acide aminé contenu dans les protéines. Cette vitamine est constituée de deux coenzymes, l’acide nicotinique et le nicotinamide. Elle participe ainsi à plus de deux cents réactions enzymatiques. Apprenez davantage sur la niacine dans cet article !
La niacine joue un rôle important que ce soit dans la formation des globules blancs ou dans le transport de l’oxygène vers les cellules. Elle participe également au bon fonctionnement de la circulation sanguine, du système digestif et du système nerveux. Aussi, elle favorise la synthèse des hormones sexuelles, de l’insuline et de l’hémoglobine, ainsi que la production des neurotransmetteurs. Elle stimule également la synthèse de la kératine.
La niacine est une source d’énergie par le fait qu’elle transforme la nourriture en source d’énergie pour le corps. Elle permet alors de lutter contre la fatigue. Étant un antidépresseur, cette vitamine aide également à conserver les fonctions psychologiques normales. De plus, la vitamine B3 améliore la circulation sanguine et favorise la baisse de la concentration de cholestérol dans le sang. Elle permet également de fluidifier le sang et d’éviter la formation de caillots. La niacine réduit ainsi les risques d’accident vasculaire cérébral.
La vitamine B3 protège également les kératinocytes ou les cellules de la peau. Elle permet même d’éliminer les cellules cancéreuses. Ainsi, la niacine assure la beauté de la peau et des cheveux.
En général, une carence en niacine est rare dans les pays développés où l’alimentation est riche en protéines. En effet, elle est plus fréquente dans les pays pauvres de l’Asie et surtout de l’Afrique. Cette carence s’observe aussi chez les alcooliques et chez les personnes souffrant de maladies inflammatoires de l’intestin telles que la maladie de Crohn, la maladie cœliaque ou celle de cirrhose.
Une carence en vitamine B3 se manifeste par des démangeaisons, des diarrhées, des maux de tête, des vertiges, une perte de l’appétit, des cas d’inflammation des parois de la bouche, des changements d’humeur, voire la démence. Lorsque cette carence est très grave, elle provoque une maladie qui se manifeste par des signes cliniques d’où son nom vitamine PP ou Pellagra Preventive. La pellagre se reconnaît ainsi en cas d’érythème, de vomissements, de constipation ou de diarrhée, de dépression, d’apathie et de fatigue ainsi que de perte de mémoire.
On trouve la niacine principalement dans les protéines animales riches en tryptophanes : l’œuf ; le lait, les volailles, la viande, le poisson ainsi que le foie. On la trouve également dans les levures, les arachides, les légumineuses et les céréales complètes.
Catégories associées
Lorsqu’elle est utilisée seule, la niacine se présente sous forme de gélules ou de comprimés. Ces compléments alimentaires sont mieux absorbés lorsqu’ils sont pris pendant les repas.
En cas de carence en niacine, la posologie usuelle est de 50 à 500 mg par jour. En cas de triglycérides sériques et de cholestérol, la posologie recommandée est de 500 à 6000 mg par jour. Dans ces circonstances, un suivi médical est requis. Notamment en cas d’angine instable, de diabète, de troubles fonctionnels des voies biliaires, d’hémorragie et d’hypotension. Chez les personnes alcooliques, la posologie est de 100 mg par jour. Durant le sevrage, il est recommandé également de faire une supplémentation en vitamine B1 et B6.
Par ailleurs, l’apport en vitamine B3 conseillé dépend des tranches d’âge. Chez les nourrissons, il est de 3 mg par jour et chez les enfants de 1 à 9 ans, il vire de 6 à 9 mg par jour. L’apport nutritionnel recommandé chez les enfants de 10 à 19 ans quant à lui varie entre 10 à 14 mg par jour. Pour les adultes, l’apport quotidien s’élève à 17,4 mg pour l’homme et à 14 mg pour la femme. Enfin, les femmes allaitantes et enceintes nécessitent respectivement des apports journaliers de 15 et 16 mg en niacine. En outre, les sportifs peuvent avoir des besoins nettement plus importants.
Les individus privés de viande devront être attentifs à leurs apports en vitamine B3. Cette vitamine ne devrait jamais être utilisée en automédication, car les risques sur la santé sont potentiellement dangereux. Il est important de consulter son médecin ou de demander conseil à son pharmacien avant une cure ou un traitement avec la niacine.
Comme cette vitamine est hydrosoluble, elle s’échappe dans l’eau de cuisson et dans les jus. Il est alors important de privilégier la cuisson à vapeur, à l’étouffée des aliments sources de niacine ou de consommer le jus des abats et des viandes. Par ailleurs, l’organisme ne sait pas stocker cette vitamine. La niacine est rapidement éliminée dans les urines si elle n’a pas trouvé d’usage immédiat. Il est alors d’autant plus important de consommer régulièrement des aliments sources de vitamines B3.
La niacine est déconseillée chez les personnes souffrant de maladie hépatique, de gouttes ou d’ulcère gastrique. Elle est aussi interdite chez les personnes alcooliques sauf sous prescription médicale.
Les éventuels effets secondaires engendrés par la niacine apparaissent surtout en cas d’excès, ce qui est rare. Cependant, cela peut se produire en cas de surdosage. En effet, un excès de vitamine B3 entraîne des bouffées de chaleur, des malaises abdominaux et de démangeaisons. Il est aussi possible que cela cause des arythmies cardiaques, des diarrhées, une baisse de la pression artérielle, ainsi que des nausées et des vomissements.
Dès 100 mg, cette vitamine entraîne une vasodilatation cutanée accompagnée de sensation de chaleur et de gonflements au niveau du visage et du cou. C’est au-delà de 750 mg par jour que la niacine devient toxique pour certains organes et notamment pour le foie. Il pourrait aussi, à long terme, favoriser l’obésité et le diabète. Aussi, une prolongation de la cure en vitamine B3 peut favoriser l’insulinorésistance.
Il faut éviter de prendre un complément alimentaire à base de niacine avec des médicaments anticonvulsifs ou hypocholestérolémiants, ou encore avec l’isoniazide, un antibiotique traitant la tuberculose.
En cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander l’avis de son médecin ou de son pharmacien. De même, en cas d’apparition d’effets secondaires indésirables, il faut arrêter la cure et consulter rapidement un professionnel de santé.
Paiement sécurisé
Par carte bancaire,
via Paypal ou par chèque
Livraison dès 3.99€
À votre domicile, en Point Relais
ou en click & collect
Livraison offerte
dès 59€ d’achat
en Mondial Relay
Conseils de pharmacien
au 04 76 77 23 08
du lundi au vendredi
9h-12h et 14h-17h30
Points de fidélité
Cumulez des points
ou parrainez un ami
pour bénéficier d’offres spéciales
