Les entorses sont des traumatismes bénins très fréquents. Elles sont souvent provoquées par la pratique d’une activité sportive ou par une chute. L’articulation la plus souvent touchée par ce type de blessures est la cheville. En effet, c’est elle qui est au contact des différentes aspérités du sol et qui supporte le poids du corps lorsqu’on court ou on saute. Des entorses peuvent également être diagnostiquées sur d’autres articulations comme les genoux, les coudes ou encore les poignets.
Les différents degrés de gravité d’une entorse
Le diagnostic d’une entorse nécessite l’apparition de 3 symptômes :
- une douleur,
- un œdème ou une enflure,
- une difficulté à bouger l’articulation.
Il s’agit d’un étirement, voire même d’une déchirure, d’un ou plusieurs ligaments de l’articulation.
On distingue 3 niveaux de gravité pour une entorse.
Elle est légère quand l’articulation reste fonctionnelle. Il n’y a qu’un étirement des ligaments. Il est rare qu’une ecchymose apparaisse. Le gonflement n’apparait que le lendemain. Il s’agit alors plus d’une foulure.
Elle est modérée quand une déchirure partielle des ligaments est diagnostiquée. Dans ce cas, l’apparition d’une ecchymose est automatique. Le gonflement est également plus rapide à se manifester : dans les 4 heures qui suivent le traumatisme.
Elle est grave quand on diagnostique une rupture complète d’un ou plusieurs ligaments. A ce stade, il arrive que le tendon se détache de l’os. Le gonflement est alors immédiat. Généralement, la personne blessée a bien ressenti une sensation de craquement ou de déchirement. Elle ne peut plus solliciter son articulation. La douleur est intense.
La multiplication des entorses sur une même articulation peut conduire à des complications comme l’arthrose.
Les causes possibles d’une entorse
Une entorse est souvent causée lors d’une activité physique : sport, marche, jeux extérieurs, etc. Les sollicitations des articulations peuvent alors conduire à une entorse, notamment dans les cas suivants :
- forte tension au niveau de l’articulation (appui brusque pour sauter, perte de l’équilibre, etc.) ;
- mouvement d’une amplitude supérieure à celle de l’articulation (mauvaise réception lors d’un saut, marcher sur un sol avec de nombreuses aspérités) ;
- recevoir un coup directement sur l’articulation ;
- avoir des ligaments affaiblis par des entorses antérieures.
Il est possible de limiter le risque d’entorses en prenant quelques précautions comme :
- un échauffement complet de l’ensemble des articulations avant de réaliser une séance de sport ;
- savoir s’arrêter lorsqu’on est fatigué : plus le corps va être fatigué, plus les risques de blessures sont grands ;
- correctement s’équiper pour la pratique d’un sport : les chaussures doivent protéger les chevilles.
Le traitement d’une entorse
Celui-ci diffère selon la gravité de l’entorse. Une phase de repos et de surélévation de l’articulation touchée est obligatoire. On considère qu’il faut attendre au moins 6 semaines pour reprendre les activités habituelles.
L’application de gels antalgiques comme Osmogel va permettre d’atténuer la douleur. Elle est préconisée dans le traitement des entorses légères à modérées. Pour les entorses plus graves, il faut attendre la fin de la phase aigüe, c’est-à-dire 3-4 jours après le traumatisme, avant de procéder à des massages. Dans ce cas, il est impératif de suivre l’avis de son médecin.