Face à un patient souffrant d’une crise hémorroïdaire, bon nombre de professionnels médicaux recommandent les pommades et les crèmes anti-hémorroïdes. L’efficacité de ces solutions reste toutefois relative. L’opération chirurgicale, de son côté, ne garantit également pas une disparition totale du problème. Pourtant quelques gestes simples peuvent suffire à soulager la crise. Sinon, on peut privilégier des solutions médicamenteuses comme la Sédorrhoïde suppositoire.
Crise hémorroïdaire : comment cela se manifeste-t-il ?
Les douleurs constituent la première manifestation d’une crise hémorroïdaire. Elles deviennent plus intenses dans les stades plus avancés des hémorroïdes, surtout en cas de thromboses. Le second symptôme est la démangeaison annale. Il est à la source d’un besoin de se gratter continuellement et d’une importante gêne. Il pourrait également y avoir de saignements lorsque l’on fait ses besoins, manifestation que l’on peut percevoir directement sur le papier toilette.
Le prolapsus, c'est-à-dire l’extérioration des hémorroïdes, fait aussi partie des symptômes de la crise. Parfois, il est impossible de les faire rentrer. Le dernier signe est la sensation d’inconfort lorsque l’on s’assoit. Elle est souvent accompagnée de douleurs.
Une bonne hygiène de vie pour mieux lutter contre le problème
La prévention constitue l’un des principaux composants d’une lutte contre la crise hémorroïdaire. Elle est basée notamment sur la prise au quotidien d’une alimentation saine, ayant notamment une forte teneur en fibres. Les plus recommandés sont les fruits et les légumes crus, les fruits secs et les céréales complets. D’autres aliments sont à bannir. Parmi eux il y a l’alcool, le café et les nourritures trop épicés.
Le fait d’éviter une position assise prolongée peut ne pas suffire pour lutter contre ce problème. Il faut également une meilleure hygiène de la zone anale, en la nettoyant régulièrement et en privilégiant des papiers toilettes doux.
Et s'il y a crise malgre ces prcautions ?
Il se peut qu’il y ait crise hémorroïdaire bien que l’on ait pris toutes les précautions qui viennent d’être citées. Dans ce cas, la première chose à faire est de chercher une solution permettant d’apaiser les douleurs. Il faut ainsi commencer par la prise d’un bain de siège froid et poursuivre par l’application des glaçons sur la zone douloureuse en prenant soin de les emballer subtilement dans un linge.
Les huiles essentielles à propriétés calmantes sont également recommandées. C’est le cas notamment de celles à base de lavande, de cyprès ou de menthe. Les crèmes naturelles constituent également une bonne alternative. Leur utilisation n’est pas, il faut le savoir, un obstacle à la prise d’un antidouleur comme le paracétamol.
Q'en est-il des suppositoires ?
Dans certains cas, les médecins préfèrent prescrire un suppositoire. Parmi les plus suggérés figure le Sédorrhoïde crise hémorroïdaire. À base d’Enoxolone, de Bromure de dodéclonium, d’Esculoside sesquihydraté et de Benzocaïne, ce médicament contribue à la disparition de douleurs et des démangeaisons liées à la crise hémorroïdaire. Il faut en administrer 2 ou 3 par jour. Un long traitement est toutefois à éviter. Si les symptômes persistent, il faut revenir auprès de son médecin pour se faire prescrire d’autres médicaments.