Trolamine, vertus et bienfaits sur l’organisme
La trolamine est une substance utilisée dans la fabrication de la biafine. Cette dernière se trouve être le traitement de certaines plaies, mais aussi d’une brûlure au 1er degré. Ses propriétés thérapeutiques lui permettent de s’inscrire au rang des principes actifs dédiés aux soins cutanés. En effet, elle protège et hydrate la peau. Elle permet aussi la régénérescence des cellules cutanées, notamment suite à une plaie superficielle.
Les principales indications pour la trolamine
La trolamine, présentée sous forme d’émulsion, agit directement sur la peau. Ainsi, elle est indiquée dans le traitement des érythèmes secondaires à des traitements radiothérapiques, des brûlures du 1er ou 2nd degré. La trolamine est aussi préconisée pour soigner les plaies non infectées.
Les érythèmes secondaires à des traitements radiothérapiques
La radiothérapie est une forme de traitement conçue spécialement pour soigner les cancers. Elle consiste en un traitement locorégional et fait appel aux radiations. Ces derniers vont détruire les cellules cancéreuses, mais aussi empêcher leur prolifération.
En même temps, les radiations doivent préserver les cellules saines du patient. Il s’agit des tissus et des organes avoisinants. La radiothérapie se présente sous trois formes : la radiothérapie externe, la curiethérapie et la radiothérapie métabolique. Elle demeure l’une des méthodes les plus utilisées pour soigner le cancer. Malheureusement, elle donne naissance à un certain nombre d’effets secondaires. Les érythèmes en sont les plus connus.
L’érythème se manifeste par des rougeurs au niveau de la peau. Ces rougeurs peuvent picoter et entrainer une sensation désagréable. Pour traiter ces rougeurs, la trolamine reste le meilleur remède.
Les brûlures du 1er et au 2nd degré
La trolamine est aussi préconisée pour soigner les plaies causées par une brûlure que ce soit du premier ou du second degré.
Une brûlure est dite du premier degré lorsqu’elle est superficielle. La plaie s’apparente à un érythème et il y a rougeur de la peau. Cette dernière est aussi sèche et douloureuse. Il n’y a pas de véritable plaie, car la lésion est semblable à un simple coup de soleil.
Une brûlure du premier degré signifie que seul l’épiderme est touché par la brûlure. Les rougeurs montrent une vasodilatation et donc une dilatation du diamètre des capillaires sanguins. En plus de cela, il peut y avoir un prurit bénin pouvant disparaître après quelques jours.
En revanche, une brûlure est dite du second degré quand il y a formation de cloques quelques secondes ou quelques heures après la brûlure.
Une brûlure du second degré peut être superficielle ou profonde. La plaie est dite superficielle lorsqu’il n’y a pas destruction des capillaires sanguins.
Les cloques peuvent être douloureuses et celles-ci sont entourées d’érythèmes. Suite à des frottements ou à un écrasement, les cloques se rompent. Ce qui laisse le derme à nu. La douleur se révèle alors plus intense.
Une brûlure du second degré est profonde lorsque les vaisseaux sanguins éclatent. Le sang ne circule plus au niveau de la plaie. Les terminaisons nerveuses sont aussi touchées. Ainsi, la douleur est moins intense.
Il faut noter que la trolamine, en tant que réhydratant, ne traite pas la brûlure du second degré profonde. Le traitement de celle-ci nécessite un soin plus spécifique.